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Index du forum > QUESTION DE CULTURE CANINE > encore des photos... Africanis de Daniel Naudé
Pécherot Lisa
138 post(s)
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encore des photos... Africanis de Daniel Naudé
Le site du photographe:
http://danielnaude.com/index.php?/projects/africanis/ Et un très bon article de Libération: "Portraits en pattes" "«Je ne peux rien planifier à l’avance, c’est impossible. Parfois, j’attends des heures pour rien, mais difficile de dire à un chien : "J’aurais bien voulu qu’on se revoie, rendez-vous à 14 heures à la cafétéria !"» Daniel Naudé joue de l’humour sans pour autant se donner le beau rôle. «Je suis un vrai chasseur», avoue-t-il, désarmant de sincérité. Et il sort, un à un, les 50 clichés de sa série Africanis, une meute de chiens plus ou moins domestiques, certains sauvages, tous interrompus dans leur élan en Afrique du Sud, où le photographe est né, le 7 octobre 1984. Daniel Naudé vit à Stellenbosch, l’une des premières villes bâties par les Hollandais, près du Cap, sa ville natale. Un paradis grandeur nature où se multiplient les vignobles et les amateurs de sport : c’est là que s’entraînent les Springboks, costauds du ballon ovale. Un espace panoramique sur mesure pour Daniel Naudé, un homme au physique de trappeur hollywoodien qui aimait, enfant, dessiner des animaux. En 2006, lors d’une randonnée dans le parc national du Karoo, à 450 kilomètres au nord-est de Stellenbosh, il tombe sur un africanis. Face à face entre un étudiant en arts visuels et une bête «haute d’environ un mètre, la queue roulée entre les jambes, la gueule écumeuse. Et sans maître, comme un paria». Comme une sculpture de Giacometti En 2007, il expose leur anatomie en couleur, faune originale de la nation arc-en-ciel. «Aucun chien ne ressemble à un autre. Ils sont uniques, ils s’adaptent à leur environnement. D’où leur apparence très variée.» Chaque portrait découle d’une confrontation et d’une négociation silencieuse. D’un côté, le photographe, à plus ou moins 10 m de son trophée, guettant patiemment «son moment. Si je bouge, il bouge, nous sommes tous deux des êtres en mouvement». De l’autre, l’africanis, dont l’ancêtre serait symbolisé sur des fresques égyptiennes et qui, sous l’apartheid et l’ère coloniale, était considéré «comme un simple chien africain, chien bantu, chien de chasse hottentot, chien zoulou et, le plus souvent, comme un chien kaffir. Pour moi, ce sont des survivants, souligne-t-il. Ils posent comme des statues parce qu’ils sont fiers». Ce qui surprend, plus que les postures, ce sont les contours des canidés, leur courbe à la limite de la maigreur, proche d’une sculpture signée Giacometti. Ces chiens en arrêt, presque abandonnés à la contemplation, offrent l’illusion d’avoir choisi leur niche écologique, effet accentué par leur position centrale dans le cadre. Ils apparaissent en équilibre, ajustés au paysage, figures de proue d’un horizon sans trace d’humanité. Ils sont au cœur de la scène, sublimés par un photographe qui a installé son studio en plein air, héritier d’une longue tradition picturale. Il cite volontiers Samuel Daniell (1775-1811), peintre britannique de l’époque des Lumières, à qui l’on doit de multiples scènes de la vie quotidienne, notamment le long de l’Orange River en Afrique du Sud. Présentée lors de la neuvième biennale africaine de la photographie, jusqu’au 1er janvier à Bamako (Mali), Africanis suscite l’adhésion des festivaliers, prêts à accompagner le photographe dans ses prochaines filatures. Ce sentiment de proximité suscité par Daniel Naudé est son atout maître. Il cherche à créer un lien entre les spectateurs et ses quadrupèdes afin qu’ils distinguent «quelque chose de l’animal, peut-être une part d’eux-mêmes». Du Cap au Colorado Le temps d’une résidence pour artistes, Daniel Naudé est actuellement aux Etats-Unis, à Snowmass Village (Colorado). Défis : s’essayer au numérique et photographier ce pays qui lui est inconnu, sur les traces de ceux qui, avant lui, d’Ansel Adams à Joel Sternfeld, l’ont honoré. «Ici, tout est nouveau et j’aime ça, écrit-il. J’ai l’impression de voir s’animer devant moi les paysages que j’avais contemplés dans les livres.»" |
le 16-12-2011 à 11:32:53
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